Souvenirs d'enfance d'un petit garçon catalan

Le docteur Albert Callis est né à Banyuls-sur-Mer en 1934. Ses parents étaient tous les deux des immigrés catalans-espagnols venus chercher du travail en France.

Dès son enfance, il assiste à la Retirada qui signe la fin de la guerre d’Espagne, puis il subit les effets de l’Occupation de son petit village par les troupes allemandes. Réfugié quelques mois à Rabouillet, village proche d’un maquis de résistants, il ne revient chez lui qu’au départ des occupants. Il sera plus tard pensionnaire au Lycée Arago de Perpignan puis fera des études supérieures à l’Université de Montpellier.

Il devient médecin puis Professeur de Biophysique à la Faculté de Médecine de Montpellier, et Biologiste, Chef de Service d’un Laboratoire des Hôpitaux. Depuis son retrait de la vie active, le docteur Albert Callis est revenu vivre près de sa famille et de ses amis dans son petit village de Banyuls-sur-Mer.

 Il a écrit ce livre comme un devoir de mémoire à la demande de ses petits-enfants.

La Force de la Vie

Ce livre est un concentré de bonheur. C’est le récit d’une vie simple, fraternelle et optimiste face aux épreuves surmontées.

Daniel nous raconte sa jeunesse en Franche-Comté avec un père déporté en Allemagne dès ses 3 ans, nous rappelle cette vie de privations lors de la guerre 39/45, puis la fête à la Libération.

La chanson l’accompagnera toute sa vie avec ce 1^er prix au concours de chants « Radio Circus », remporté grâce à sa belle voix chaude et puissante.

Des anecdotes, un miracle, des histoires étonnantes, la guerre d’Algérie, le boulot, un coup de cœur et des coups durs de santé,… tout cela vécu dans la bonne humeur ! 

Un matin de rentrée scolaire deux femmes sont assises sur les marches extérieures d’un lycée de Marseille, dont l’une, pitoyable et recroquevillée sur elle-même, est absente à ce qui l’entoure.

Elles gênaient quelque peu le flot des étudiants qui s’engouffrait dans l’établissement.

Cette scène, bien réelle, a marqué le professeur qu’était l’auteur alors, qui avait elle aussi à gravir les marches.

Comment ces deux femmes en étaient-elles arrivées là ?

Ce n’est que bien des années plus tard que la narratrice revient sur ce souvenir et imagine une inconsolable déception au cœur d’une vie modeste.