L’HOSTE du Château du Pyn

Dix otages exécutés à Sanilhac au printemps 1944 … neuf religieux massacrés aux Vans en 1792 … d’autres événements locaux se font écho à 150 ans de distance.

Le château du Pyn, fief d’un Seigneur-abbé avant la Révolution puis ferme paisible en 1944, renferme un secret qui fera basculer la vie de Félice et Faustine, deux ados aux mirettes gris-bleu et aux cœurs exaltés.

EXTRAIT :

« Mais personne ne comprit qu’un maquisard endurci, un dur des durs, portait, épinglée à vif sur le cœur, une boucle de chaîne argentée. »

Gilbert RENOU

Au printemps 1944, c’est un drôle de gamin de huit ans qui assiste aux horreurs de la guerre. À vingt ans, il rêve d’aventures… et sera enseignant !

Professeur de l’Éducation Nationale, amoureux des équations qui approchent la réalité du monde, Gilbert n’en est pas moins fasciné par l’ambiguïté de la nature humaine. Il découvre peu à peu l’impérieuse nécessité de protéger l’Environnement et passe ses loisirs dans son jardin potager en Ardèche.

À la retraite s’ouvrent enfin le monde et la clé des rêves par l’écriture.

Découvrez ces deux histoires d’amour et de résistance fortes et cruelles qui vous happeront dans les périodes effroyables de la Révolution et de l’Occupation.

La guerre va changer le destin et broyer les cœurs enflammés de jeunes êtres passionnés, combatifs et utopistes.

Alexandra de Saint-Prix

22, V'la la CPE !

Passionnée par son métier qu'elle qualifie de vocation, Jackye MADINE nous entraîne en immersion au sein du peuple ado, dans un petit lycée proche de Montpellier.

Qui sont-ils vraiment ces adolescents dans cet univers scolaire, où se révèle, se dévoile, et s'exprime toute la complexité de leur caractère ?

Au travers des confidences, des secrets, des comportements solidaires, généreux et parfois violents de ces jeunes dont elle a la charge, l'auteure prend la pleine mesure de leur fragilité et des maux de notre société.

Extraits : J’accueille une élève surexcitée dans mon bureau : Jane. Mise à la porte par la prof d’anglais, elle fulmine, martèle le sol de ses pas saccadés, dans un va-et-vient furieux : « J’en ai ras le bol de ce lycée de m… ! Je me casse d’ici, c’est fini, je ne reviens plus. Ma mère va gueuler mais je m’en fous,… »

Jackye MADINE

L’auteure est née à Perpignan et a vécu de nombreuses années dans l’Hérault. Elle découvre, après avoir élevé ses trois enfants, une passion pour le métier d’éducatrice de vie scolaire.

Elle écrit et peint depuis son plus jeune âge, et nous dévoile ici son second livre d’histoires vécues.

Des anecdotes de Lycée drôles ou graves, des personnalités affirmées,… partageons la vie animée de cette CPE qui porte un amour inconditionnel à ses élèves.

À faire partager dans le monde de l’Éducation pour apporter un supplément d’âme.

Alexandra de Saint-Prix

  Les Mots Bleus

Son deuxième ouvrage, une renaissance à la vie avec un tout nouveau regard sur celle-ci.

« J’ai pris le temps de m’arrêter pour respirer les fleurs, pour observer les animaux. Chacun d’eux m’a parlé ! Je leur ai promis de tout répéter si ma route croisait des "sages" qui avaient de l’humour !

Au bas de l’escalier, m'attendaient la concierge et son inséparable perroquet. Elle savait que son mainate allait répéter la phrase à sa façon :

— Alors Sieur Mayol, toujours dans Le grand bleu ? Montez, remontez, j'ai hâte de savoir !

Son Momo répéta et cela nous fit rire ! Et vous, laissez-vous transporter par mes mots bleus, vous allez monter dans le train du sourire, sans couchette, car ce sont des histoires à dormir debout et les yeux grands ouverts ! »

     Alain CAILLOL

La petite musique d’Alain Caillol est un aller simple pour le rire.

Des histoires ébouriffantes et insolites à déguster avec délectation.

Alexandra de Saint-Prix

Un équilibre surprenant, un mélange étonnant d'humour, de jeux de mots et de sincérité pour un livre réservé à tous les amoureux de la vie !

Les lectures d’Élise

Les enfants de l'étang

Deux jeunes garçons, Etienne et François trouvent une vieille nacelle (petit bateau) et décident de partir à l'aventure.

Tour à tour, ils vont rencontrer des personnages quelques fois attachants quelques fois bizarres, et croiser le chemin d'un monstre de fer puis celui du dicentrarchus labrax.

Ils devront faire preuve d'astuce pour subsister et pour composer avec l'étang de Thau, parfois si doux et parfois si dur.

Richard DUMONTET

Richard a toujours vécu à Marseillan à côté du port. Bercé par l’étang de Thau et par la mer, il a travaillé à l’adolescence dans la pêche artisanale et a eu la chance de connaître les derniers pêcheurs à la traîne, dans les années 80.

Et maintenant à presque 50 ans, dans l’atelier, entre deux soudures il a forgé cette belle histoire d’enfants perdus entre mer et étang.

Une belle histoire d’adolescents égarés, dans leur quête de découvertes.

On ne vous a jamais décrit la vie de ces pêcheurs d’étang avec autant de précision et de vie.

Alexandra de Saint-Prix

        Le Glaive ou la Croix

Automne 1163.

Retirés du monde, les moines de l’abbaye de Saint-Sulpice en Bugey consacrent leur vie à Dieu, vouent leur temps à la prière et au travail, et se conforment à leurs vœux de pauvreté, chasteté et obéissance.

Frère Guichard se plie à la dure règle de saint Benoît afin d’expier ses fautes. Mais le passé va resurgir, révélant de terribles vérités, semant la discorde au sein même de la communauté, ébranlant la paix et l’harmonie du monastère.

Les hommes de foi seront confrontés au péché, soumis à la tentation. Sortiront-ils victorieux et indemnes de cette terrible épreuve que Dieu leur envoie ? Choisiront-ils la haine ou l’amour, la vengeance ou le pardon, le péché ou la grâce, le glaive ou la croix ?

Isabelle CALLIS-SABOT

L’auteure a vécu 25 ans sur le plateau d’Hauteville. Son premier roman, « Le Miracle de Mazières », témoigne de son attachement à cette région. Isabelle a choisi de rééditer cette histoire en lui ajoutant une suite inédite : « La dette envers Dieu ». Regroupées sous le titre global « Le glaive ou la Croix », ces deux parties nous plongent dans l’univers mystérieux et envoûtant d’une abbaye du XII^e siècle.

La première partie de ce livre a déjà obtenu en 2000 le Prix d’Ambronay.

Reconnue pour « Marguerite et Philibert », l’histoire du Monastère royal de Brou, Isabelle est connue également dans le Sud pour ses romans historiques sur la « Retirada ».

Extrait  :

« Pas un souffle de vent ne venait troubler l'atmosphère ensorcelante de la première heure du jour.

Seule silhouette rassurante parmi les ténèbres, l'abbaye veillait comme une sentinelle sur les cœurs des hommes endormis et sur les âmes des défunts. Par-delà ses murs s'échappait la prière des moines, unique lien entre le bas monde et le Paradis. »

Ce récit nous plonge au cœur du Moyen Age où le choix de la destinée n’existait pas et où la foi en Dieu, les légendes, les superstitions et les miracles faisaient partie du quotidien.

Alexandra de Saint-Prix

L’auteur a passé une partie de son enfance dans l’est de la France, à Nancy.

Sa famille a déménagé en 1960 pour s’installer en Normandie, à Rouen où il habite toujours. Il n’a quitté cette région que pour une parenthèse de quelques années à Annecy, il avait alors 21 ans...

Une éducation stricte et particulièrement solitaire lui a donné très tôt le goût des livres et le plaisir d’écrire.

C’est au moment où il cesse de travailler qu’il rédige son premier roman “Le jardin des impatiens“. C’est alors sur l’insistance de ses amis qu’il le propose à une maison d’édition. L’écriture ne le lâchera plus, “L’ombre de Klara“ est son second roman.

Ce roman va vous happer dès le premier chapitre et vous laisser sur votre faim malgré son volume important. Vous allez le dévorer de bout en bout, allant de rebondissements en rebondissements sans être jamais rassasié.

L’ombre de Klara restera dans votre mémoire de nombreux mois et vous donnera même l’envie de vous y replonger, tellement l’histoire est dense.

Alexandra de Saint-Prix

Une vie sur une marche

Un matin de rentrée scolaire deux femmes sont assises sur les marches extérieures d’un lycée de Marseille, dont l’une, pitoyable et recroquevillée sur elle-même, est absente à ce qui l’entoure.

Elles gênaient quelque peu le flot des étudiants qui s’engouffrait dans l’établissement.

Cette scène, bien réelle, a marqué le professeur qu’était l’auteur alors, qui avait elle aussi à gravir les marches.

Comment ces deux femmes en étaient-elles arrivées là ?

Ce n’est que bien des années plus tard que la narratrice revient sur ce souvenir et imagine une inconsolable déception au cœur d’une vie modeste.

Extrait :

« Dès qu’elle le put le lendemain Jeanne rappela à elle le souvenir encore tout proche des heures passées avec Vincent depuis le réveillon de Noël. En en restaurant le charme elle cherchait à se couler de nouveau dans leur chaude intimité.

Mais était-ce parce que justement elle n’était plus dans ce présent qu’elle n’en retrouvait pas la plénitude ?

Le merveilleux apaisement que procure un amour partagé flanchait maintenant comme une fête qui s’éteint. »

Maryse BORNET écrit depuis quelques années, au terme d’une longue carrière de professeur de mathématiques au lycée Thiers à Marseille.

Sa propre scolarité, à ce qui était alors le lycée de jeunes filles Edgar-Quinet de Lyon, l’avait cependant rendue sensible à la beauté des textes des auteurs au programme.

Le temps que sa retraite lui accorde l’autorise aujourd’hui à s’exercer à mettre des mots sur des émotions.

Maryse est toujours à la recherche du mot juste pour notre plus grand plaisir.

Elle nous fait partager les états d’âme et les sentiments de ses personnages tout en subtilité.

Alexandra de Saint-Prix

En novembre 1942, les troupes allemandes envahissent la zone sud. Du jour au lendemain, le destin bascule. L’oppression, les privations, la peur, la collaboration, la résistance, font désormais partie du quotidien.

Pendant cette période d’Occupation, des héros vont surgir de l’ombre. Des drames vont éclater, des rêves vont se briser.

Pris dans la tourmente de la guerre, Joseph devra choisir entre son amour pour sa famille et son devoir envers la Patrie. Le combat pour la Liberté l’entraînera dans une longue descente aux enfers.

Isabelle CALLIS-SABOT

D’origine catalane par son père et chtimi par sa mère, Isabelle CALLIS-SABOT est née en 1958 à Montpellier. Dès son plus jeune âge, elle se consacre à l’écriture. Elle commence par publier des recueils de poésies avant de se tourner vers le roman. Le Bugey, où elle est venue s’installer, devient la source de son inspiration, par la richesse de son histoire et la beauté de ses paysages.

Reconnue pour son livre « Marguerite et Philibert » puis pour d’autres romans historiques au cœur de l’Ain, Isabelle quitte, en 2009, son pays d’adoption et choisit de vivre sur la Côte vermeille. Un retour aux sources, un choix déterminé, un endroit où elle puisera le thème de ses futurs ouvrages.

Extrait  :  « La cuisine fut plongée dans le noir. Un noir absolu et terrifiant. Chacun contenait ses gestes, réprimait ses paroles. Les cœurs palpitaient. Le sang cognait au niveau des tempes. L’éventualité d’une arrestation affolait les esprits, alimentée par des questions angoissantes. Les fugitifs avaient-ils été repérés ? »

Mañana, en espagnol, signifie demain. Ce mot est devenu le symbole des Évadés de France.

Qu’il est long le chemin vers la liberté de ses hommes aujourd’hui oubliés !

Ce roman poignant boucle la trilogie « Le roman de Banyuls » débutant de la guerre d’Espagne et s’achevant à la Libération.

Alexandra de Saint-Prix   

Depuis le décès de sa fille de huit ans, emportée par une tumeur, Julien a perdu pied. Tant bien que mal, il s'évertue à sauver son entreprise d'informatique en difficulté. Alors que son couple part aussi à la dérive, il s'accroche désespérément au souvenir de Manon dont il n'arrive pas à faire le deuil. L'alcool devient son seul soutien, mais une rencontre fortuite avec une vieille dame débonnaire va l'aiguiller vers Zoé, une fillette atteinte de leucémie avec laquelle il va tisser des liens très forts. Avec Louise, Zoé et sa maman, Julien va cheminer peu à peu vers la guérison.

Patrice D’Anna

Originaire du nord de la France, Patrice a connu une jeunesse difficile avec la mort de son père à 8 ans, le handicap de sa mère et une vie à l’orphelinat.

Il connaît quelques belles années en couple ainsi qu’une belle carrière bien remplie. Mais le sort s’acharne encore sur lui, il va commencer à perdre la vue progressivement mais irrémédiablement.

Une nouvelle vie radiophonique puis littéraire se présente alors à lui. Après LE DERNIER REGARD, il s’agit ici de son 2^ème ouvrage publié, d’autres sont déjà en préparation.

Extrait :

« Sa voix tremblait. Comme ses yeux brillaient à nouveau, Julien lui prit la main.

— Ce que je regrette le plus au monde, plus encore que la maladie, c’est de ne pas avoir eu de père ! Lâcha Zoé dans un sanglot.

Elle renifla bruyamment avant de regarder Julien dans les yeux :

— Dis, tu veux bien être mon papa de cœur ?

— Mais bien sûr ma puce. Dès aujourd’hui tu es ma princesse, mon amour, ma fille à moi.

Il déposa un baiser sur sa joue. L’enfant se blottit tout contre lui et ils restèrent longtemps, très longtemps enlacés. »

Deuil, alcoolisme, rencontre improbable et amour sont les thèmes délicats abordés.

Avec son écriture très imagée et sa sensibilité exacerbée, Patrice nous donne, dans ce roman bouleversant du début à la fin, des émotions intenses. 

Alexandra de Saint-Prix  

Des arrestations, des évasions, des attentats, un bateau de réfugiés arraisonné en pleine mer, une naissance dans une gare frontière… et des rebondissements permanents…
Une saga familiale qui fut tout sauf banale et qui, de l’Andalousie au début du XXème siècle, puis de la France et de la Belgique, décrit avec réalisme l’Espagne républicaine et la guerre civile, les prisons franquistes et la vie de travailleurs pauvres.
Cette saga va se transformer en véritable épopée, pleine de joies simples et d’événements dramatiques.



Pascal LOZANO DELGADO
Pascal Lozano, l’auteur, dont c’est le premier roman, est né au cœur de ces turbulences. Il est l’acteur bien involontaire de cette incroyable histoire.


EXTRAIT

« Alors je commence à casser des pierres pour extraire les filons de cuivre, et je me dis que je vais en casser, dans d’autres mines ou carrières, jusqu’à ma mort. »


Au fil des pages et des années on partage les péripéties de cette famille qui n’a pas hésité à franchir les frontières pour gagner sa vie et sa liberté, afin de léguer à sa descendance un avenir meilleur.
C’est une superbe leçon de courage, de solidarité et d’humilité, toujours empreinte d’un grand humanisme.
Ce style vif, où les personnages s’expriment à tour de rôle, nous captive et nous donne sueurs chaudes au soleil et froides à l’ombre.
Alexandra de Saint-Prix